Qui peut demander une prescription médicale pour pratiquer une activité physique adaptée ?
Peuvent bénéficier d’une prescription médicale pour pratiquer une activité physique adaptée :
- les personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD) figurant sur la liste des ALD 30* (loi sport sur ordonnance de 2016);
- ou les personnes atteintes d’une maladie chronique (surpoids, dénutrition, sédentarité, hypertension…) présentant des facteurs de risque (décret mars 2022);
- ou les personnes en situation de perte d’autonomie suivantes :
o les bénéficiaires d’un droit attribué par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH),
o les titulaires de la carte mobilité inclusion (CMI),
o les bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA),
o les bénéficiaires de l’aide à domicile,
o les personnes ayant réalisé un « dépistage multidimensionnel du déclin fonctionnel lié à l’âge » révélant une fragilité.
*Le décret n° 2011-77 du 19 janvier 2011 recense 30 pathologies dites affections de longues durées (ALD) :
· accident vasculaire cérébral invalidant ;
· insuffisances médullaires et autres cytopénies chroniques ;
· artériopathies chroniques avec manifestations ischémiques ;
· bilharziose compliquée ;
· insuffisance cardiaque grave, troubles du rythme graves, cardiopathies valvulaires graves, cardiopathies congénitales graves ;
· maladies chroniques actives du foie et cirrhoses ;
· déficit immunitaire primitif grave nécessitant un traitement prolongé, infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ;
· diabète de type 1 et diabète de type 2 ;
· formes graves des affections neurologiques et musculaires (dont myopathie), épilepsie grave ;
· hémoglobinopathies, hémolyses, chroniques constitutionnelles et acquises sévères ;
· hémophilies et affections constitutionnelles de l’hémostase graves ;
· maladie coronaire ;
· insuffisance respiratoire chronique grave ;
· maladie d’Alzheimer et autres démences (2)(3) ;
· maladie de Parkinson (3) ;
· maladies métaboliques héréditaires nécessitant un traitement prolongé spécialisé ;
· mucoviscidose ;
· néphropathie chronique grave et syndrome néphrotique primitif ;
· paraplégie ;
· vascularites, lupus érythémateux systémique, sclérodermie systémique ;
· polyarthrite rhumatoïde évolutive ;
· affections psychiatriques de longue durée ;
· rectocolite hémorragique et maladie de Crohn évolutives ;
· sclérose en plaques (3) ;
· scoliose idiopathique structurale évolutive (dont l’angle est égal ou supérieur à 25 degrés) jusqu’à maturation rachidienne ;
· spondylarthrite grave ;
· suites de transplantation d’organe ;
· tuberculose active, lèpre ;
· tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique.