Les bienfaits de l’APA
Selon l’expertise de l’INSERM (Institut Nationale de la Santé et de la Recherche Médicale) de 2019, une activité physique régulière et le suivi des recommandations d’activité physique journalière sont associés à une diminution de la mortalité précoce comprise entre 29 et 41 %.
L’INSERM propose des recommandations adaptées aux différents groupes de populations : enfants et adolescents, adultes, personnes âgées, etc… ; dans l’objectif de permettre l’adoption d’un mode de vie actif dès le plus jeune âge dans un environnement favorable.
Pour les adultes, il est recommandé de pratiquer 30 minutes d’activité physique développant l’aptitude cardio-respiratoire d’intensité modérée à élevée, au moins 5 jours par semaine. Pour les enfants et adolescents de 6 à 17 ans, il est recommandé de pratiquer au moins 60 minutes par jour d’activité physique d’intensité modérée à élevée.
Enfants, adolescents, adultes, seniors… découvrez-en plus sur les recommandations en activité physique.
Liste non exhaustive des différents bienfaits selon certaines pathologies :
- Diabète de type II
- Pathologies coronariennes
- La BPCO (Bronchopneumopathie Chronique Obstructive)
- Le Cancer
- La dépression
- L’obésité
La pratique d’une activité physique par le patient diabétique de type 2 réduit le risque de mortalité (entre -30 et -40 %), mais aussi plus spécifiquement celui de la mortalité cardiovasculaire (-25 à -40 %). Les effets de l’activité physique chez le patient diabétique de type 2 sont particulièrement intéressants sur le contrôle de la glycémie, largement reconnue comme un facteur de risque majeur d’apparitions des complications de cette pathologie.
Les effets de la pratique d’activité physique, notamment lorsque des activités en endurance sont proposées (150min d’endurance par semaine) sont :
- Amélioration de l’équilibre glycémique (HbA1c)
- Augmentation de la sensibilité à l’insuline
- Amélioration de la capacité aérobie et de la force musculaire
- Contrôle du poids
Le syndrome coronaire aigu, avec ou sans infarctus du myocarde, signe l’entrée du patient dans la pathologie coronaire. Chez les patients qui survivent, 20 % souffrent d’un deuxième événement cardiovasculaire au cours de la première année. Dans ce cadre, la prévention par l’exercice physique est cruciale pour réduire les risques de récidives et améliorer la qualité de vie.
La pratique d’activité physique permet aussi un contrôle des facteurs de risque cardiovasculaires comme la surcharge pondérale, le contrôle du diabète et de l’hypertension.
Voici les effets bénéfiques de la pratique d’activité physique :
- Baisse de la mortalité globale et cardiovasculaire
- Amélioration de la qualité de vie
- Augmentation de la capacité cardio-respiratoire et de la force musculaire
- Baisse de la pression artérielle, amélioration de la fréquence cardiaque de récupération et des marqueurs biologiques
- Amélioration de la qualité du sommeil
- Diminution des symptômes anxieux et dépressifs
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) qui se caractérise par une obstruction bronchique permanente et peu sensible aux bronchodilatateurs. Elle est actuellement considérée comme la 3e cause de mortalité au niveau mondial.
Effets bénéfiques de l’activités physiques obtenus lors d’une réadaptation respiratoire:
- Amélioration de la tolérance à l’effort générale (endurance, force) ; de la force et endurance des membres supérieurs
- Baisse de la dyspnée
- Augmentation de la qualité de vie
En France, environ 3 millions de personnes vivent après avoir été atteintes d’un cancer, et la moitié est âgé de 70 ans ou plus. Un bénéfice de l’exercice pratiqué régulièrement sur la qualité de vie des patients atteints de cancer, a été observé que les programmes soient initiés pendant les traitements ou en post-traitement avec :
- Amélioration des capacités aérobies pendant ou après traitement
- Amélioration de la force musculaire et diminution de la masse grasse
- Diminution de la fatigue pendant et après les traitements et amélioration de la qualité de vie
- Diminution du risque de récidive, de la mortalité globale et spécifique après un cancer du sein, du côlon ou de la prostate
- Diminution de certaines douleurs liées aux cancers et aux traitements (neuropathie chimio-induite et toxicité́ cardiovasculaire) mais aussi diminution de la perte de densité osseuse associée à l’hormonothérapie et à la ménopause précoce
La dépression est la maladie qui provoque le plus d’invalidité dans le monde. La prévalence des troubles dépressifs concerne trois millions de personnes en France avec deux fois plus de femmes que d’hommes. Des études ont démontré l’efficacité de programmes d’activité physique adaptée en tant qu’alternative et constatent une équivalence de bénéfices entre programme d’activité physique et médicament antidépresseur chez les patients ayant un trouble dépressif.
Différentes explications sont proposées :
- Influence sur la libération de cortisol et de sérotonine
- Augmentation de la distraction et diversion des pensées négatives (modèles cognitivistes) ;
- Amélioration de l’efficacité personnelle, de la valeur physique perçue, de l’estime de soi et de la participation sociale
- Baisse de récidive d’un épisode dépressif
- Baisse des tentatives de suicide
En 2012, 32,3 % des Français adultes de 18 ans et plus sont en surpoids et 15 % présentent une obésité. L’obésité est caractérisée par une accumulation progressive de tissu adipeux au sein de l’organisme. Il est établi que cet excès de graisse, notamment au niveau abdominal, est associé à l’apparition de pathologies métaboliques, dont le diabète de type 2.
Chez les personnes obèses, avoir une bonne condition physique ou une pratique d’activité physique importante réduit la mortalité toutes causes indépendamment de l’indice de masse corporelle.
Bienfaits :
- Diminution de masse grasse
- Prise de masse musculaire
- Baisse de la mortalité
- Diminution du tour de taille
- Améliore la sensibilité à l’insuline
- Diminue les risques de développer un diabète de type II